Éventrer le bois dit partout, avec des mots crus qui se bousculent, le désir de vengeance, nécessaire pour survivre, pour guérir. Les trois
parties du livre entraînent le lecteur sur un parcours où
sont évoqués avec intensité le souvenir du traumatisme, la filiation de la violence et la possibilité, à la fin, de refermer
les plaies, l’espoir qui a la forme de la vie qui grandit dans
le ventre.
« feuilleter l’oxyde / pages calcaires / ils n’y voient que du feu / à la maison / laissée seule / sur un plateau d’argent / on lui sert l’amour / cheap / tout est jaune ici / la tapisserie / les rideaux / l’urine des animaux empaillés »